THE MERCY OF THE JUNGLE de Joel KAREKEZI du Rwanda remporte l’Etalon d’or de Yennenga

THE MERCY OF THE JUNGLE de Joel KAREKEZI du Rwanda remporte l’Or

« The Mercy of Jungle » est le titre du film de Joel Karekezi du Rwanda qui a remporté l’Etalon d’or de Yennenga à cette 26ème édition du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO). Le lauréat a reçu son trophée dans la soirée de ce samedi 2 mars 2019 à l’occasion de la cérémonie officielle de clôture de l’édition cinquantenaire de la biennale du cinéma africain qui s’est tenue au Palais des Sports de Ouaga 2000. Un prix que le cinéaste considère comme une invite à aller de l’avant et à partir duquel, il compte se mettre davantage au travail.

« Des soldats se trouvant dans la jungle vont se découvrir. Ils vont vivre la vie et faire des choix dans la vie», tel est le scénario du film qui a remporté l’Etalon d’or de Yennenga à ce 26ème rendez-vous du FESPACO. Pour l’auteur de l’œuvre, cette récompense est tout simplement le fruit de plusieurs années de travail. C’est en tout cas la réponse que le lauréat du plus grand prix du FESPACO 2019 a donnée aux Hommes de médias face à leur question de savoir si ce prix constitue une surprise pour lui.

«Non, ce n’est pas une surprise mais c’est une surprise. Ce qui est bien, c’est qu’il y avait de bons films et moi aussi, j’étais en compétition.  Et là, gagner ce prix, je pense que c’est mérité. C’est bon. On va fêter mais on va travailler plus. On va continuer», s’est-il réjoui Joêl Karékézy, le réalisateur.

L’auteur du meilleur film de la présente édition du FESPACO a reçu son prix des mains de Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, mais aussi de celles de Paul KAGAME, Président du Rwanda pays invité d’honneur du cinquantenaire du FESPACO.

Pour le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, la tenue cette année au Burkina Faso de cette manifestation culturelle d’envergure internationale, doublée de sa réussite est un pari gagné pour le Burkina et l’Afrique toute entière.

Le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, lui, s’est fait l’avocat des artistes, estimant qu’ils doivent pouvoir vivre de leur art et qu’ils méritent d’être davantage considérés. « Il n’est pas normal qu’un cinéaste africain soit confiné à la mendicité », a-t-il déclaré aux journalistes à sa sortie du Palais des Sports de Ouaga 2000.

A noter qu’en plus de l’Etalon d’or de « Yennenga », divers autres prix ont été décernés dans des catégories variées à plusieurs cinéastes et acteurs.