Le MICA 2023 s’annonce bien

La 23ème édition du Marché International du Cinéma et de l’Audiovisuel africain (MICA) qui se tient du 26 février au 3 mars s’annonce bien. Pour le coordonnateur du MICA, Marc Placide SANOU, nombreux sont les acteurs qui ont fait le déplacement de Ouagadougou. La présente édition se tient sous le thème : « Le marché des films d’Afrique et d’ailleurs : quelles opportunités pour les créateurs ?»

Fespaco Pro Info (FPI) : Qu’est-ce que le MICA ?


Marc Placide Sanou (MPS) : le MICA est un espace numérique pour les acheteurs, les diffuseurs et les producteurs de films. Depuis 2021, avec le nouveau projet artistique du Délégué général du FESPACO, Alex Moussa Sawadogo, le MICA est devenu une activité du FESPACO Pro qui combine le volet économique et professionnel de l’industrie cinématographique et audiovisuelle.


MN : Quelles sont les activités du MICA ?


MPS : Le MICA draine plusieurs activités. Nous avons les expositions des différentes sociétés de production, de distribution, de diffusion et des plateformes de streaming. Il y a aussi des séances Business to Business, des master class.


FPI : Quelles sont vos attentes pour cette 21eme édition du MICA ?


MPS : Nos attentes sont assez biencomblées. Au regard du contexte, lorsque nous lancions l’appel à inscription au MICA, le 15 septembre 2022, on ne s’attendait pas à cet engouement de la part des participants. Nous pensions même que les différents opérateurs seraient réticents mais à notre grande surprise, la plateforme est saturée. Tous les 98 stands ont été pris.


FPI : Comment le film se vend sur le marché ?


MPS : Il y a des diffuseurs et des acheteurs de programmes qui viennent. C’est pour eux le lieu de se retrouver et de parler affaire. Tous les acteurs de la chaîne de valeur du cinéma seront bien servis. La particularité du MICA cette année, c’est qu’il y a des producteurs qui ont monté des projets de recherche de coproducteurs. Cela pour que leurs films soient mieux vendus.


FPI: Quelles sont les perspectives pour la prochaine édition du MICA ?


MPS : Avec l’accord des ayants droits nous ambitionnons, pouvoir mettre les
films inscrits au MICA en ligne pour que ceux qui n’ont pas pu être présents à Ouagadougou, puissent visualiser les films. Cela peut contribuer à faire entrer des recettes au MICA et même aux ayants droits.