LE MARCHE DE COPRODUCTION

APPEL A CANDIDATURE

YENNENGA COPRODUCTION – FESPACO 2025

Dans le cadre de la 29e édition prévue du 22 février au 1er mars 2025, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) porte à la connaissance des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel que l’appel à candidature pour la deuxième édition de YENNENGA COPRODUCTION est ouvert du 05 avril au 31 octobre 2024.

Le YENNENGA COPRODUCTION, instauré par la délégation générale du FESPACO, représente un mécanisme essentiel dédié à l’essor des projets de films de fiction longs métrages en quête de partenariats financiers. L’objectif est d’inciter et d’appuyer les coproductions cinématographiques africaines et de la diaspora, en vue de promouvoir leur rayonnement à l’échelle internationale tout en stimulant l’éclosion des talents cinématographiques sur le continent africain.

Le YENNENGA COPRODUCTION est ouvert pour la présente édition à tous les cinéastes d’Afrique et de la diaspora.

Critères d’éligibilité des projets :

  • n’avoir pas participé à la précédente édition du YENNENGA COPRODUCTION ;
  • l’appel est ouvert aux projets de film de fiction long métrage en phase de production ;
  • le projet doit être porté par un.e auteur.e/réalisateur(trice) et/ou un producteur(trice), ressortissant.e.s d’un pays d’Afrique ou de sa diaspora ;
  • n’avoir pas commencé le tournage du projet.

Composition du dossier de candidature :

Tout postulant à l’Atelier YENNENGA COPRODUCTION doit fournir :

  • un logline ;
  • un synopsis ;
  • un traitement ( 10 à 15 pages);
  • un scénario du projet ;
  • une photo du /de la réalisateur (trice), (format JPEG en 300 dpi);
  • des photos et un visuel du film (en portrait et en paysage, format JPEG en 300 dpi) ;
  • une note d’intention du /de la réalisateur (trice)  ;
  • une biofilmographie du /de la réalisateur (trice) ;
  • une biofilmographie du/de la producteur (trice);
  • un contrat d’auteur passé avec la maison de production ;
  • une présentation de la société de production ;
  • une note d’intention du/de la producteur (trice) ;
  • une lettre de motivation qui précise les besoins et attentes du/de la producteur (trice) ;
  • un budget global du film.

Les candidatures à YENNENGA COPRODUCTION sont reçues au plus tard le 31 octobre 2024 à 23h 59mn sur la plateforme en cliquant ici et implique l’acceptation pleine et entière des conditions de participation et du règlement de la 2e édition du YENNENGA COPRODUCTION.

NB : Seuls les dossiers complets sont soumis au comité de sélection.

INFORMATIONS : yennengacoprod@fespaco.bf

YENNENGA COPRODUCTION FESPACO 2023: Le Marché de Coproduction de l´Afrique francophone

Dans le cadre de la 28ème édition de son festival, le FESPACO, en partenariat avec le CNCA (Burkina Faso) et le CNC (France) lance la première édition du marché de coproduction dénommé « YENNENGA COPRODUCTION » dédié aux projets de films de fiction longs métrages en recherche de partenaires notamment financiers.

15 réalisateurs ou producteurs, établis dans les pays francophones d’Afrique de l’ouest et d’Afrique centrale ayant leur projet de film de fiction long métrage au stade de production, seront sélectionnés pour participer à la première édition du marché de coproduction de l´Afrique francophone pendant le FESPACO qui se tiendra du 25 février au 04 mars 2023.

Les participants sélectionnés seront accrédités pour le FESPACO et participeront aux activités proposées par le YENNENGA COPRODUCTION. En outre, ils auront l’opportunité de participer à l’ensemble des évènements du FESPACO PRO et d’échanger avec des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel.

La date limite de candidature pour le YENNENGA COPRODUCTION est fixée au 25 janvier 2023.

  • Critères d’éligibilité :

L’appel est ouvert aux projets de films de fiction long métrage au stade de production portés par un auteur/réalisateur et/ou un producteur, ressortissants d’un pays francophone d’Afrique de l’ouest ou d’Afrique centrale, à la recherche de partenaires financiers ou coproducteurs internationaux pour la production de leur projet. Le tournage du projet ne doit pas avoir commencé.

  • Sélection :

La sélection des participants au programme se fera par un comité d’experts sous la responsabilité du Délégué général du FESPACO. L’annonce des résultats aura lieu le 1er février 2023.

  • Dossier de candidature (en français)

Le dossier de candidature comprend :

Accompagné des pièces suivantes :

  • Le Logline ;
  • Le synopsis ;
  • Le traitement ;
  • Les visuels présentant le film ;
  • Le scénario du projet ;
  • La note d’intention ;
  • La biofilmographie du producteur ou de la productrice ;
  • La biofilmographie du réalisateur ou de la réalisatrice.

 

Seuls les dossiers de candidature complets seront pris en considération.

  • Modalités de dépôt des candidatures :

Les dossiers de candidatures sont recevables sur la plateforme au plus tard le 25 janvier 2023.

  • Détail de la prise en charge :

La sélection au YENNENGA COPROD comprend, pour la durée du FESPACO :

  • Les frais de transport aller-retour entre le lieu de résidence du participant et Ouagadougou ;
  • L’hébergement pour les participants internationaux à Ouagadougou ;
  • L’accréditation au FESPACO ;
  • La participation aux activités proposées par le YENNENGA COPRODUCTION.

 

  • Contacts :

yennengacoprod@fespaco.org

Fespaco 2023: Décryptage du visuel officiel

SARRAOUINIA » signifie reine en haoussa.
Cette appellation a été donnée à une amazone, chef politique et religieuse du village de Lougou au Niger.
C’est principalement le patrimoine oral qui fait ensuite de la reine une figure populaire dans la boucle du Niger, exaltant sa résistance contre les Français et lui prêtant des pouvoirs magiques.
Mais, c’est surtout à partir de 1980 que l’écrivain nigérien, Mamani Abdoulaye, lui consacre un roman (« Sarraouinia » : Le drame de la reine magicienne) qui fait d’elle une figure de l’imaginaire collectif nigérien et, plus largement, africain.
C’est ce roman que le cinéaste Med Hondo, adapte en film en 1986 avec l’actrice Aï KEITA dans le rôle principal et avec le soutien financier du Burkina Faso.

« SARRAOUINIA » ET LE FESPACO

Le film remporte l’Etalon de Yennenga en 1987 (remis par le Capitaine Thomas SANKARA quelques mois avant sa mort) en plus du prix de l’OUA (actuelle Union Africaine).
En créant les Journées cinématographiques de la Femme Africaine en 2010, le FESPACO a institué des trophées « Sarraouinia » pour reconnaitre et saluer le mérite des « amazones du septième art africain ».

LES APPORTS DU VISUEL

A travers cette figure légendaire de « Sarraouinia », le visuel s’inscrit dans la dynamique du thème du FESPACO 2023 qui est « Cinéma d’Afrique et culture de la paix » en mettant l’accent sur :

– une combattante avec ses attributs de guerrière à un moment où il faut mettre en avant les Forces de Défenses et de Sécurité et les Volontaires pour la Défense de la Patrie, pour saluer leur sacrifice, leur courage et leur engagement patriotique.

– une femme au poing fermé, déterminée, engagée pour un changement social en luttant contre l’intolérance, l’incivisme, la violence, l’insécurité et le terrorisme qui minent tout effort de développement harmonieux de notre mère patrie et de notre bien-être.

– un symbole de fierté africaine, de résistance, et de résilience qui a fait son entrée dans les manuels scolaires d’Afrique.

En somme, le visuel de la 28e édition du FESPACO rend hommage à toutes ces reines d’Afrique et d’ailleurs qui, de par leur abnégation, conviction et persévérance, ont œuvré et œuvrent nuit et jour pour la culture et le maintien de la paix.

Télécharger le visuel officiel ici

FESPACO : La cinémathèque africaine de Ouagadougou fait l’inventaire de son fonds

La Cinémathèque africaine de Ouagadougou (C.A.O) sise au siège du FESPACO, a procédé du 16 mai 2022 au 03 juin 2022 à l’inventaire des archives cinématographiques et audiovisuelles dont elle a la charge.

Placée sous la supervision du Délégué général du FESPACO, Alex Moussa Sawadogo, cette activité visait à contribuer à la sauvegarde et à la mise en valeur du patrimoine cinématographique africain. Cette opération a commencé par un pré-inventaire du fonds cinématographique et audiovisuel de la CAO, afin de constituer une base de données et un site Web sur le patrimoine cinématographique et audiovisuel de la CAO.

Pour mener à bien le travail, l’équipe chargée de l’exécution des tâches a été scindée en deux (02) groupes. Le premier a travaillé sur le centre de conservation et le second sur le centre de documentation.

Pour le Centre de conservation, le premier groupe s’est attelé à recenser tous les films sur support 35 mm, 16 mm, VHS, Betacam, U-matic, DVD, numérique (Clés et disques durs) et à mettre les informations dans le canevas. Aussi, l’ensemble des supports physiques ont été codifiés et rangés de façon adéquate dans la réserve sur les étagères et autres supports de rangement.

 

 

Le second groupe qui, s’est penché sur le Centre de documentation, s’est chargé de répertorier tous les documents papiers et iconographiques (ouvrages, monographies, thèses, mémoires, publications officielles, photos, les affiches, scénarios, iconographies…), de les traiter,

de les coter selon les normes de la Fédération internationale des Archives de Films (FIAF) et de les classer selon leur catégorie et par chronologie. Un registre d’inventaire avec une base de données devrait être constitués à la fin.

Signalons que la cinémathèque africaine de Ouagadougou (CAO) créée en 1989, grâce à la volonté des cinéastes africains et placée sous la tutelle du FESPACO a été inauguré en 1995. De quarante (40) copies de films acquis par la Cinémathèque africaine à sa création, on est passé à plus de cent cinquante (150) copies de films en 1995, date de son inauguration et plus de 2000 copies de films avant l’inondation de septembre 2009. Au fil des éditions du FESPACO, un nombre important de copies de films et de documents se retrouve stocké dans les salles de conservation et de documentation.

 

     

 

On estime aujourd’hui à environ plus de 8000 œuvres cinématographiques et audiovisuelles sur support 16 mm, 35 mm, vidéo, numérique, etc. constitués de films documentaires, de films de fiction, des films d’actualité, des longs et courts métrages représentatifs des cinématographies de toutes les régions d’Afrique.

 

 

Mali: Le Fonds d’Appui à l’Industrie Cinématographique lance un appel à projets

Le Fonds d’Appui à l’Industrie Cinématographique (FAIC) du Mali lance la 2e édition de son appel à projets pour  soutenir des projets de films qui mettront en exergue le rôle du cinéma dans la consolidation de la citoyenneté pour la construction.

L’édition de 2021 est placée sous le thème « Cinéma et citoyenneté  » et sa date limite de candidature est fixée au 13 décembre 2021 à 23h59, délai de rigueur. 

Pour en savoir davantage 👇👇👇

Télécharger l’appel à projet ici

Télécharger le formulaire d’inscription ici

« Les Trois lascars » ou la question des tchiza abordée par Boubakar Diallo

Le long métrage burkinabè en compétition « Les trois lascars » de Boubakar Diallo, a été présenté lundi dernier au Ciné Burkina. Ce film aborde l’un des thèmes d’actualité des vies des foyers en Afrique. En l’occurrence, l’adultère et la vie des maîtresses « Tchiza ».

Il s’agit de l’histoire de trois amis qui ont organisé une virée désuète hors de Ouagadougou sans informer leurs conjointes. L’alibi était qu’ils devaient prendre le vol pour une mission à Abidjan. Pourtant, ils allaient à une escapade avec leurs « Tchiza » à quelques encablures de Ouagadougou. Mais l’avion qu’ils devraient prendre a fait un crash à Abidjan. Imbroglio totale ! Comment revenir à la maison ? Ce tandem Côte d’Ivoire/Burkina avec des acteurs et actrices tels que : Issaka Ouédraogo, Kady Touré, Mahoula Kane, Eve Sandrine Guehi, Oyou, Matikara montre à quel point, l’unité et le partage d’expérience peuvent engendrer des résultats plus que probants.

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40 millions d’euro pour financer le cinéma africain et des Caraïbes

Le Programme ACP-UE Culture est né de la volonté du Secrétariat du Groupe des Etats ACP et il est financé par l’Union européenne. Ce programme vise à stimuler le secteur culturel dans le but de contribuer au développement social et économique des pays ACP. Doté d’un budget de 40 millions d’euro pour la période 2018 à 2021, il soutient surtout les entreprises dont l’innovation culturelle et technologique avec la participation des jeunes est de mise.

Le Programme ACP-UE Culture organise plusieurs activités au FESPACO PRO. Notamment les tables rondes, des panels sur plusieurs aspects relatifs aux mécanismes de financement du cinéma en Afrique ou encore sur le renforcement de l’entreprenariat des femmes réalisatrices des pays ACP. Pour cette première conférence, l’Union Européenne s’est appesantie sur le financement général de la culture. Antonio CAMACHO (Chef d’équipe de la bonne gouvernance UE Burkina), de Gian Giuseppe Simeone (Chef d’équipe de l’unité d’assistance technique ACP-UE Culture), Palméro Pilar (Chef de coopération UE Burkina) et Ousmane Boundaoné (Administrateur de OUAGA FILM LAB) ont présenté les modes et formes de financement et d’accompagnement des projets. Face à eux, les professionnels du cinéma et de la culture, ont suivi avec intérêt cette conférence.

LECHAT !

Les différents prix spéciaux de la 27e édition dévoilés

Plus 96 000 000 FCFA de valeur attribuée aux lauréats dont 43 000 000 FCFA de contribution.

La liste officielle des prix spéciaux a été présentée aux médias et aux professionnels du cinéma le lundi dernier. Plusieurs donateurs des prix spéciaux, cinéastes ayant un film au programme et hommes de médias, tels sont ceux qui ont pris part à la rencontre Michel SABA, le président de la commission des prix spéciaux explique que les prix spéciaux visent à encourager les cinéastes et à soutenir la promotion du cinéma africain et de la diaspora. Ils sont de ce fait décernés selon le règlement intérieur du FESPACO. Cette année il y a 12 donateurs et les prix sont regroupés en quatre catégories. La 1ère catégorie concerne les parlements, les organisations sous-régionales, les organismes internationaux, les organismes spécialisés des Nations-Unies, les ONG et les collectivités territoriales. Les frais d’inscription sont de 5 000 000 FCFA par donateur pour cette catégorie. La 2ème concerne les États ou les représentations diplomatiques accréditées au Burkina avec pour frais d’inscription : 4 000 000 FCFA. La 3ème est réservée aux structures privées, les sociétés d’états… pour 3 000 000 FCFA La 4ème concerne les associations, les mutuelles, les organisations professionnelles ou confessionnelles pour 2.000.000FCFA Chaque jury de prix spécial est composé de cinq membres et chaque donateur a un jury à l’exception de L’UEMOA qui dispose de trois jurys. Le gala de proclamation et de remise des prix spéciaux est prévu pour le 22 octobre 2021 à 16h à l’Hôtel Silmandé.

Parfait Fabrice SAWADOGO

La 3D enseignée aux Enfants à FESPACO SUKABE

La biennale du cinéma africain c’est aussi les espaces jeunes. Outre les activités habituelles, les jeunes sont pris en compte dans le but de non seulement leurs permettre de s’intégrer dans la fête mais surtout de susciter en ces derniers un engouement pour le métier du 7ème art.

Au centre international « la Termitière » des jeunes dont l’âge est compris entre 05 et 30 ans se familiarisent avec les techniques de la réalité virtuelle, à la réalisation des films et aux B.A.BA du maquillage artistique. Adama Ouédraogo réalisateur et concepteur de « Clap en Herbe » dans ce cadre, forme des élèves dans les établissements scolaires de la place afin d’assurer la relève du cinéma burkinabè. Cette relève doit être initier à la réalité virtuelle, à l’utilisation de l’outil numérique pour la production des films 3D à l’instar des pays développés. Un des doyens de cette technique innovante Charles YARO est également aux côtés des enfants. Au CDC la Termitière l’UNICEF accompagne le FESPACO avec des projections de films sur la sensibilisation aux mesures barrières du COVID-19. Les participants apprécient positivement ce geste de la biennale du Cinéma africain.

Delphine BANISSI

Le Sénégal exporte sa politique cinématographique

La réussite cinématographique du Sénégal réside dans les ressources humaines et l’accompagnement de l’Etat à travers le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPACI). C’est en substance ce qui ressort de la conférence publique animée par le pays invité d’honneur de la 27è édition du FESPACO. Le directeur de cabinet du ministère en charge de la Culture et de la Communication du Sénégal, Demba Faye renchérit que « Le succès du cinéma sénégalais est fonction de ses ressources et que Sembene Ousmane fait partie des grands hommes qui ont oeuvré pour l’essor du cinéma sénégalais et africain. Le début du cinéma sénégalais remonte en 1955 avec le court métrage « Afrique-sur-seine » de Paulin Soumanou Vieyra. Plus tard, en 1966 Sembene Ousmnane emboita les pas de son maître avec la réalisation du premier long métrage de fiction intitulé, « La Noire de… » qui recevra le « Prix Jena Vigo ». Au fil du temps, d’autres réalisateurs verront le jour tel que Djibril Diop, Mambety, Safi Faye, Moussa Sène Absa, Moussa Touré, Dyana Gaye, Mansour Sora Wade,Cheick Tidiane Aw, Mahama Traoré Mati Diop et les autres….

Boureima PASSERE